Musiques
Découvrez ici une sélection d’albums aux qualités d’enregistrement remarquables, où l’alchimie entre contenu artistique et reproduction sonore nous émerveille. Nous indiquerons pour chaque album :
- le format : 16 bit (CD) ou 24 bit (haute définition)
- la fréquence d’échantillonnage : 44,1 kHz (CD) et jusqu’à 192 kHz (HD)
- la gamme dynamique DR (dynamic range).
Michel Godart – « Monterverdi, a trace of grace »
Carpe Diem Record, 2011. 24 bit/192 kHz – DR11.
Enregistrement parfait réalisé dans l’abbaye de Noirlac par Jonas Niederstadt. Sur « A trace of grace », le temps se suspend avec son instrument fétiche : le serpent.
Anouar Brahem – « Souvenance »
ECM Records, 2014. 24 bit/96 kHz – DR12.
» Des événements extraordinaires sont venues soudainement ébranler le quotidien de millions d’individus. Nous sommes projetés vers l’inconnu, avec des peurs, des joies et des espoirs immenses. Ce qui se passe dépasse notre imaginaire. Il m’a fallu longtemps avant de pouvoir écrire cette musique. » A. Brahem.
Mixé et mastérisé par Manfred Eicher, Anouar Brahem, Stefano Americo, Michel Rast.
Víkingur Ólafsson.- « Philip Glass-piano works »
Deutsche Grammophon, 2017. 24 bit/96 kHz – DR13.
A l’occasion des 80 ans de Philip Glass une petite merveille d’interprétation. « En surface, on dirait qu’elles sont truffées de répétitions, mais plus on les joue et on y réfléchit, et plus leur narration semble évoluer en spirale. Mon approche de chacune des études consiste à permettre à l’auditeur de créer son propre espace de réflexion personnelle… » V.Ólafsson.
Recording parfait de C.Tarnow et K.Zimmerman avec la philosophie de Genuim record.
Vivaldi.-« Vespri per l’Assunzione di Maria Vergine »
Naive, 2004. 16 bit/44,1 kHz – DR13.
Magnifique travail de Rinaldo Alessandrini pour cette compilation de diverses pièces sacrées de Vivadi. Les solistes et les musiciens sont d’une justesse impeccable au service de l’émotion (divine interprétation de Sara Ringando sur le Nisi Dominus).
Magnifiquement enregistré. Mastering M.Poussin.
Archive.-« Londinium »
Island record, 1996. 16 bit/44,1 kHz – DR9.
Premier album envoûtant du mystérieux « collectif » Archive. Monument hors du temps digne de Dark side of the moon. Une production admirable perlée d’un flux mélodique trippant mais toujours contenu et de textes profondément inspirés. L’écoute de la voix de l’iranienne Roya Arab survolant Headspace », restituée en son 5.1 sur une chaîne hifi stéréo de bonne facture, nous relève toute la perfection de cet opus. Mixé et mastérisé par Archive.
Ali Farka Toure with Ry Cooder – « Talking Timbuktu »
World Circuit, 1994. 16 bit/44,1 kHz – DR15.
La rencontre intemporelle entre un maître du blues africain et l’interprète de la B.O. de Paris Texas. Réunis pour une session acoustique avec des pointures du jazz et du blues pour un opus d’une grande beauté.
Enregistré par Mark Ettel / Larry Hirsch / Jim Champagne.
Joachim Kühn – « Beauty & Truth »
Act Music, 2016. 24 bit/96 kHz – DR10.
Cure de jouvence pour ce grand pianiste, de la curiosité musicale éclectique des Doors au reggae de SHP… Un trio passionnant et groove du début à la fin. A 70 ans, son jeu va droit à l’essentiel, tout en finesse et puissance.
Mixé et mastérisé par Adrian von Ripka.
London Grammar.-« If you wait »
Because music, 2013. 24 bit/44,1 kHz – DR8.
Obsédante révélation de l’année 2013, la sublime voix de Hannah Reid avec des arrangements tout en profondeur digne d’un cinémascope.
Produit par Tim Bran et Roy Kerr.
Ibrahim Maalouf & Oxmo Puccino.- » Au pays d’Alice… »
M’ister, 2014. 24 bit/44,1 kHz – DR09.
Dans un sens du Lewis Carroll, dans l’autre du Oxmo Puccino sur un écrin subtil et groove du prolifique M Maalouf.
Mixage Vincent Joinville et Pierre Puzy à la masterisation pour ce voyage illuminé.
Omar Sosa & Seckou Keita – « Transparent water »
Harmonia Mundi, 2017. 24 bit/96 kHz – DR13.
Petit bijou hypnotique, tout en délicatesse, cet album est une vraie invitation au voyage intérieur, à se connecter aux éléments et à toute la richesse musicale des différents continents. Avec un opus comme celui-ci, on perçoit bien que le 24 bit ouvre une vraie porte supplémentaire à la perception, quand la dynamique est respectée !
Mixé et mastérisé par Steve Argüelles et Philippe Teissier.
Bebo & Cigala.-« Làgrimas Negras »
BMG 2004, 2014. 16 bit/44,1 kHz – DR11.
Une session d’enregistrement mythique entre l’octogénaire Bebo Valdés accompagné de la crème cubaine et de l’ensorcelant chanteur espagnol Diego El Cigalla. La dynamique et l’intégrité de cet ensemble rend les 9 pistes (toutes sublimes) bouleversantes.
Mixé par Pepe Loeches et mastérisé par Alan Silverman.
Agnes Obel – « Aventine «
Pias Label, 2013. 24 bit/44,1 kHz – DR8.
Après « Philarmonics » en 2010 une nouvelle invitation à être avec elle dans son salon, tout en douceur et en précision.
Mixage Agnes Obel. Mastering Martin Englert.
Melanie De Basio – « No deal »
Pias Label, 2013. 24 bit/44.1 kHz – DR10.
Petit bijou de 33 minutes à écouter en intégralité.
Mixage Jean Vanesse. Recording Dre Pallemaerts.
Lisa Simone – « All is well »
Laborie Jazz, 2014. 24 bit/44,1 kHz – DR8.
Découverte au festival Wolfijazz avec un son aux petits oignons. Une présence éblouissante très communicative.
Un vrai bonheur de retrouver cette bouffée d’oxygène à l’identique avec son opus mixé par Philippe Laborie sur les enceintes OVA V4.
Hadouk Trio – « Live at FIP »
Celluloid Record, 2004. 16 bit/44,1 kHz- DR8.
Une session magnifiée par les ingénieurs de Fip. Longtemps absent des bacs, une réédition a vu le jour en 2014.
Parfait mixage de Pascal Besnard et mastering de Yves Delaunay.
Chinawomen – « Party girl »
Note On Label, 2007. 16 bit/44,1 kHz – DR11.
Atmosphère minimaliste, hypnotique, sombre et pénétrante à l’unisson d’une voix grave et émouvante servant des textes mordants.
Une pépite sentimentale qui nous prend aux tripes (écouter Party girl-party mix-).
Enregistré par Michelle Gurevich (chinawomen) et masterisé par Peter Jensen.
Lisa Gerrard & Hans Zimmer – « Gladiator »
DECCA,2007. 16 bit/44,1 kHz – DR10.
Classic original soundtrack of the film with all the Hans Zimmer’s genius (inspired by Wagner and Holtz) and Lisa Gerrard’s aerial realm (Dead Can Dance) which carries us onto the « Now we are free… ». A must.